timbre freinet

 

PAULHIèS Maurice (1923-2021) et Odette (décédée en 1993), militants Freinet du Tarn

Pays

Département

Lieu(x) d'exercice

Tindja (Tunisie), Rosières de Carmaux, St Benoit de Carmaux
Image
photo : 1937

Notice

  • Légende de la photo: Maurice Paulhiès, président de l'USC tennis en 1973 (source article La Dépêche du 4 octobre 2021 voir supra)
  • Les canards sauvages,  Journal scolaire de l'école de Tindja 22 exemplaires archivés au MUNAE (1951-1953), classe Maurice Paulhiès
  • La ruche, journal scolaire de l'école de Rosières, 4 exemplaires archivés au MUNAE (1954-1956) classe Maurice Paulhiès
  • Joyeux bénédictins, journal scolaire de l'école de St Benoît de Carmaux, 18 exemplaires archivés aux Adf et 10 au MUNAE (1957-1959) classe Maurice Paulhiès
  • Notre vieux donjon journal scolaire de l'école de St Benoît de Carmaux (classe Odette Paulhiès)
  • O. et M. Paulhiès  auteurs de nombreuses BT son et de reportages audio
  • M. Paulhiès auteur de la BT 625 La verrerie ouvrière d'Albi
  • O. et M. Paulhiès auteurs d'articles dans les Dossiers pédagogiques
  • O. et M. Paulhiès auteurs d'articles dans l'Educateur
  • Hommage à Odette Paulhiès écrit dans le bulletin n°60 des AdF

 

  • deux articles de La Dépêche de l'automne 2021 :

    Journal La Dépêche du 19septembre 2021

    L’association nationale des anciens combattants et résistants et amis-es (ANACR) dont il fut le président, annonce le décès de Maurice Paulhiès. Ce décès affecte l’association mais bien au-delà du monde de la Résistance.

    En 1942, il fait ses études en Tunisie. Au débarquement des anglo-américains il rejoint à l’âge de 20 ans en traversant les lignes allemandes, les troupes françaises de De Gaulle, il participe aux campagnes d’Italie et débarque en France à St Tropez, engagé volontaire dans les FFL (forces Françaises libres) il continue la guerre jusqu’à la Libération.

    De retour à la vie civile, il passe son bac en Tunisie où il exerça comme instituteur jusqu’en 1956, puis dans le Tarn, à Rosières et St Benoît de Carmaux ou il laisse sa marque d’un enseignement fidèle à la méthode Freinet (1)

    Sportif, il pratique le tennis et le handball et assure par la suite l’entraînement de ces sports.

    Dès sa retraite, il se rapproche du monde des anciens combattants, membre de l’ARAC, secrétaire et vice-président de l’UDCVR, trésorier du CDARD et organisateur du concours de la Résistance et de la déportation, délégué départemental de la France libre.

    Pour couronner toutes les médailles qui ont honoré son parcours, c’est la légion d’Honneur qui lui fut attribuée et remise par M. Martin des CRV (combattants volontaires de la Résistance) le 23 juin 2012.

    Maurice était un ardent défenseur de la Paix pour l’avoir fait, il avait une sainte horreur de la guerre. Il refusait de voir l’armée prendre la place des anciens combattants dans les cérémonies mémorielles. Comme il s’élevait contre l’Education Nationale de vouloir éliminer les associations d’Anciens Combattants de la Résistance du concours de la Résistance et de la déportation. Jusqu’au bout de ses forces, il a assisté à toutes les commémorations départementales et bien sûr carmausines. Jusqu’à son dernier souffle, il a assisté aux réunions du bureau de l’ANACR et à toutes ses activités.

    Une partie de la mémoire de la Résistance et du Carmausin vient de disparaître.

    Maurice Paulhiès, ce qui lui ferait plaisir c’est que ces jeunes comme ceux du Collège Augustin Malroux à qui il a donné des conférences, se souviennent non pas de lui mais de son histoire qui se fond dans celle de la Résistance à l’occupant nazi.

    Il écrivait "certains penseront à la Paix à construire, comme étant une noble tâche. Mais est-elle aussi exaltante que la guerre ? Ma réponse, notre réponse, nous qui l’avons vécu c’est oui ! Mille fois oui !". Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent " (Lucie Aubrac).

    (1) Méthode Freinet : Place les élèves comme acteurs de leurs apprentissages. Elle les invite à chercher, inventer et apprendre par eux-mêmes.

     

    Journal La Dépêche du 4 octobre 2021

     

     Maurice Paulhiès nous a quittés à l’âge de 98 ans. Ancien président de l’association nationale des anciens combattants et résistants et ami(e) s (ANACR), ancien résistant (notre édition du 19 septembre), Maurice Paulhiès était aussi un bénévole très impliqué dans les associations sportives de Carmaux. Jean-François Soubrié a bien connu Maurice Paulhiès, dans le monde du sport. "Il n’aimait pas les honneurs alors que sa vie fut un exemple d’abnégation au service des autres et du sport, dont le club de tennis."

    Maurice Paulhiès débute le tennis en 1947 sur les courts du parc du Candou. "Il faisait aussi du foot à l’USC foot. Dès 1960, il participe à ses premiers tournois et sert de chauffeur aux équipes. Il avait été défait par Pierre Barthès, qui fut numéro un français, et par Jean-Claude Barclay, futur champion de France. En 1959, il fut champion des Pyrénées avec l’équipe de Carmaux". Le 5 août 1964, de nouvelles installations étaient inaugurées au stade de la Tour et en 1973, Maurice Paulhiès est président du club, qui compte 160 membres, jusqu’en 1981, il y a alors 543 membres. "Il a créé l’école de tennis avec des cours gratuits, et raquettes fournies par le club, le mercredi et le samedi".

    Parallèlement, Maurice Paulhiès crée le hand et le volley (1960 à 1970), à Rosières, avant que le hand ne devienne le club de Vers. Par son action sans cesse novatrice, il a permis la démocratisation du tennis à Carmaux.

    "Maurice, nous ne pouvons vous oublier tant vous avez apporté à notre club avec votre personnalité si attachante et respectée de tous", poursuit Jean-François Soubrié.

    "À tous les vôtres réunis dans l’intimité familiale, selon vos souhaits, nous tenons à apporter notre soutien et reconnaissance. Vous rejoignez ainsi Odette votre épouse et Jean-Luc votre deuxième fils.

    De la part des anciens joueurs et membres du club, C’est un dernier au revoir Maurice, plein d’émotion et d’admiration pour votre œuvre".

     

     

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